Faut-il utiliser Adobe Illustrator en 2025 ?

On ne va pas se mentir, Adobe Illustrator reste le roi incontesté du design vectoriel, le pilier de nos workflows en agence. C'est le standard pour la grande majorité des professionnels. Mais en 2025, avec l'émergence constante de nouvelles solutions, est-il toujours l'outil indispensable pour vos créations graphiques ? Sa puissance, son écosystème, ses inévitables points faibles… Après des années à le pousser dans ses retranchements sur des centaines de projets chez Easy Web, je vous partage ici mon expérience, mon avis brut et objectif pour vous aider à décider s'il a toujours sa place dans votre boîte à outils.

Franchement, Adobe Illustrator, je l'utilise depuis les débuts d'Easy Web, et même bien avant. C'est l'un de ces outils qui est resté un pilier de notre flux de travail quotidien. Au fil des versions, il a toujours su évoluer avec nos besoins. Ce qui me bluffe et que j'apprécie particulièrement, c'est sa précision vectorielle chirurgicale.

Quand on parle de créer des logos, des icônes, des illustrations pour le web ou même des maquettes UI/UX complexes qui doivent être parfaites sur n'importe quelle résolution d'écran, Illustrator est la référence. Sa nature vectorielle garantit une netteté impeccable, peu importe le zoom ou le support. C'est l'outil idéal pour des livrables qui doivent être irréprochables, sans pixelisation.

Par contre, attention : pour du montage photo pur ou des mises en page très textuelles avec beaucoup d'images tramées, Illustrator peut vite montrer ses limites. Il n'est clairement pas fait pour ça. Sa prise en main demande un certain investissement aussi ; ce n'est pas un outil "plug and play" comme certains. Et comme souvent chez Adobe, le coût d'abonnement pèse dans la balance pour les petites structures.

On entend souvent dire qu'Illustrator est une bête à apprivoiser, réservé aux pros. Pourtant, croyez-moi, il a un potentiel dingue pour les débutants. Chez Easy Web, j'ai vu des designers juniors se lancer et maîtriser rapidement les bases. Les outils de formes primitives (cercle, carré) sont vos meilleurs amis pour esquisser logos ou icônes. La palette Pathfinder, qui permet d'assembler ou soustraire des formes, devient vite un réflexe pour des designs plus complexes mais avec une logique simple. Un super tremplin, en fait.

Ce qui est génial, c'est que même en ne connaissant qu'une fraction de ses capacités, vous pouvez déjà créer des choses pros. L'énorme quantité de tutoriaux et la communauté aident énormément à progresser. Et surtout, c'est un outil vectoriel. Vos créations sont redimensionnables à l'infini sans perte de qualité, un atout majeur pour le web en 2025 où la polyvalence est reine. Investir dans l'apprentissage d'Illustrator, c'est investir dans des compétences durables.

Le coût d'Adobe Illustrator, c'est toujours un point clé, surtout pour nous, les pros du design. Voyez ça comme un investissement stratégique. Pour un designer indépendant ou une agence qui se concentre sur le vectoriel pur, l'abonnement "Application Unique" est idéal. À environ 26 € par mois, vous obtenez Illustrator avec toutes ses fonctionnalités de pointe pour la création d'identité visuelle et l'illustration, plus 100 Go de stockage cloud. C'est précis, efficace.

Si votre travail est plus varié, touchant à la retouche, la vidéo ou la mise en page en plus du vectoriel, l'abonnement "Creative Cloud Toutes les Applications" est la solution complète. Pour environ 64 € par mois, vous débloquez toute la suite Adobe – Photoshop, InDesign, After Effects... Un coût conséquent, certes, mais l'intégration et la polyvalence offertes sont un atout majeur pour l'efficacité d'une agence ou d'un studio multidisciplinaire.

Quand on parle d'Illustrator, l'atout majeur qui le rend indispensable pour nous chez Easy Web, c'est clairement sa gestion des graphiques vectoriels. Vous créez des illustrations qui sont basées sur des équations mathématiques, pas des pixels. Concrètement, ça veut dire que votre logo, votre icône, ou votre illustration peut être agrandi à l'infini pour un panneau publicitaire ou réduit pour un favicon sans jamais perdre en qualité. Fini le flou et la pixellisation, quelle que soit l'échelle. Pour des pros, c'est non-négociable.

Ensuite, une fonctionnalité que nos équipes utilisent au quotidien et qui change la donne, ce sont les plans de travail (Artboards). Vous pouvez avoir plusieurs zones de design indépendantes dans un même fichier. Imaginez : une version desktop, mobile, et même une icône pour l'App Store, toutes gérées au même endroit. Ça fluidifie énormément le workflow, surtout quand vous travaillez sur des projets complexes avec plusieurs livrables. C'est un gain de temps énorme, croyez-moi.

Quand on gère des projets avec de multiples variations ou des éléments récurrents, la fonction « Modification globale » change la donne. Je me souviens de nos débuts chez Easy Web, on perdait un temps fou à ajuster chaque instance d'un logo ou d'une icône sur différentes maquettes. Aujourd'hui, un clic suffit pour modifier un élément précis partout où il apparaît. C'est un gain de temps monumental et ça réduit drastiquement les erreurs, crucial pour la cohérence de marque sur de grands livrables.

Autre fonctionnalité qui a révolutionné notre approche, surtout avec les intégrations IA de 2025 : l'outil « Recolorier l'illustration ». Ce n'est plus seulement pour changer une palette de couleurs. On peut désormais explorer des harmonies complexes, des nuances spécifiques ou même extraire des palettes d'images existantes en un clin d'œil. Pour les déclinaisons de branding ou l'adaptation de visuels à de nouvelles chartes graphiques, c'est devenu un incontournable. Fini les tâtonnements, place à l'efficacité créative.