Faut-il utiliser Leonardo AI en 2025 ?

Leonardo AI s'est taillé une place de choix dans le paysage bouillonnant des outils de génération d'images par IA, se positionnant souvent comme une solution polyvalente pour les designers qui veulent plus de contrôle. Mais en 2025, avec l'évolution fulgurante du domaine, est-ce encore l'outil sur lequel miser pour vos projets ? Simplicité, fonctionnalités, limites… Après des années à le mettre à l'épreuve, je vous livre mon avis d'expert et mon retour d'expérience complet pour savoir si Leonardo AI est fait pour votre arsenal créatif en 2025.

J'utilise Leonardo AI depuis ses débuts, et je peux vous dire que l'outil a fait un sacré chemin. On parle de plusieurs années d'évolution constante, et j'ai eu l'occasion de le pousser sur pas mal de projets, internes comme clients. Ce qui m'a toujours frappé, c'est sa flexibilité dans la génération d'images, particulièrement pour les styles artistiques spécifiques.

C'est là que Leonardo se démarque pour nous, les pros. Quand un client a une demande très précise en matière de direction artistique – un style de peinture, une illustration fantasy, ou même un rendu technique hyper réaliste – Leonardo offre un contrôle granulaire inégalé. Les réglages de poids, de négatif prompt et de "image to image" permettent d'atteindre une cohérence visuelle qu'on peine souvent à obtenir ailleurs, même avec Midjourney.

Pourtant, il faut être honnête, ce contrôle vient avec une courbe d'apprentissage. Pour le novice, ou pour des besoins très basiques, il peut paraître un peu complexe. Et si la qualité est souvent au rendez-vous, la gestion des crédits peut vite devenir un point d'attention si vous générez des milliers d'itérations.

Pour un designer qui met un pied dans l'IA générative, l'interface de Leonardo AI est une bouffée d'air frais. Je trouve que c'est une porte d'entrée incroyable pour les débutants. Vous avez accès à des modèles pré-entraînés ('finetuned models') et à des outils de guidage de 'prompt' qui évitent de plonger directement dans la complexité. Chez Easy Web, j'ai vu nos profils moins expérimentés créer des mock-ups rapides ou des concepts visuels pour des pitchs clients en un clin d'œil, sans être des experts.

L'outil excelle aussi dans l'exploration d'idées. On peut générer des variations infinies d'un concept en quelques clics, transformant l'échec en une étape rapide vers le succès. Fini le syndrome de la page blanche : vous obtenez un point de départ visuel instantané. Pour ceux qui n'ont pas encore la maîtrise des logiciels traditionnels ou des IA plus exigeantes, c'est un véritable accélérateur d'apprentissage et de production, un atout que nos équipes apprécient.

Alors, parlons budget, c'est souvent la première question qui vient sur la table avec un nouvel outil. Chez Leonardo AI, la structure des prix est assez classique, pensée pour coller à différentes échelles de besoins.

Pour commencer, le plan Gratuit est une aubaine. Il vous offre une belle manière de tester l'outil, avec un accès limité aux générations et aux fonctions basiques. C'est parfait si vous êtes un curieux, un étudiant, ou que vous voulez simplement explorer le potentiel de l'IA sans le moindre engagement.

Si vous êtes freelance ou une petite agence qui monte en puissance, le plan "Pro" (autour de 15€/mois, par exemple) débloque un volume de crédits bien plus conséquent et des fonctions avancées comme l'upscaling haute résolution ou le "prompt weighting". Là, on commence à parler de production concrète et régulière.

Enfin, pour les agences qui tournent à plein régime et ont besoin de flexibilité maximale, le plan "Business" (comptez 50€/mois et plus) propose des générations illimitées, l'accès à l'API pour vos workflows intégrés et des outils de collaboration. C'est clairement la formule pour scaler votre production de design IA.

Ce qui m'a vraiment bluffé avec Leonardo AI, c'est la profondeur de ses modèles de génération. On ne parle pas juste de prompts standard, mais d'une panoplie de modèles pré-entraînés, souvent fins et spécialisés, qui nous permettent d'atteindre une esthétique ultra-précise. Pour un designer qui doit coller à une charte graphique ou une direction artistique pointue, cette capacité à naviguer entre le photoréalisme pur et le concept art stylisé, c'est juste un game changer. Ça nous évite des heures d'ajustements laborieux.

Mais là où Leonardo AI prend une vraie longueur d'avance pour notre workflow, c'est avec son éditeur de canevas interactif. Imaginez pouvoir retoucher, étendre ou modifier des zones spécifiques de vos créations générées par l'IA, directement dans l'outil. Cette fonctionnalité d'inpainting et d'outpainting est une bénédiction. Elle nous offre une itération rapide et un contrôle granulaire, rendant l'intégration de l'IA dans nos processus créatifs bien plus fluide et efficace. Fini la frustration de devoir tout recommencer !

La productivité et la créativité en agence, ça passe par la maîtrise de l'outil, pas la soumission à l'IA. Avec Leonardo AI, j'ai été bluffé par les options de "fine-tuning" de modèles. Entraîner nos propres jeux de données pour coller parfaitement à la charte graphique d'un client, ou utiliser des préréglages avancés comme leur mode Alchemy pour des rendus ultra-spécifiques, c'est un game changer. On obtient une cohérence visuelle que les outils de base ne peuvent offrir, un vrai atout pour des projets exigeants.

Ensuite, parlons flexibilité post-génération. Leurs fonctionnalités d'édition, notamment l'Inpainting et l'Outpainting, sont redoutables. Si un détail cloche sur une image ou si l'on doit étendre un arrière-plan pour un format précis, plus besoin de repartir de zéro. On corrige, on adapte en quelques clics. Pour une agence où chaque seconde compte et où les retours clients sont monnaie courante, cette précision et rapidité d'ajustement est simplement inestimable.